dimanche 4 octobre 2009

Ne plus


Ce soir la rancoeur me bouffe aussi fort que les marlboro que je m'inflige tige à tige.
Je lui ai inventé des mensonges infidèles car il m'a désolidifiée il y a quelques temps.
Peur.
Confiance confisquée, je me transforme en sorcière des eaux douces.
C'est dégueulasse. Je détruis en croyant jouer et en rire. Des blagues qui me font sourire sur le moment, mais qui égrènent les sentiments les plus nobles dans un marasme d'injures.
Pourtant j'aimerais entourer son scooter d'un préservatif géant afin que Celui ne tombe pas, ne s'écorche pas, soit auréolé d'une invulnérabilité exquise. C'est ça que mon inconscient a fait, Celui. Ne me blâme pas. S'il-te-plait écoute mon histoire.
Sur ton chemin j'ai effacé les feux rouges afin que ton impatience respire. Je me suis mise d'accord avec ce dimanche soir pour être aussi agréable qu'un vendredi soir, fête ou repos au choix, promesse de liberté. Les fleurs desséchées renaissent sur tes fenêtres violettes. Tes chemises se battent pour être les plus blanches, les mieux repassées, fleurer bon la lessive et envelopper ton corps d'un coton de dandy.
Coeur de palmier.
Je mets la tendresse en italique, pour la faire sortir de nos doutes assassins.
Excuse moi.
Celui.
Que j'aime.


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